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Les plaques en tôle et en émail ont écrit un chapitre de l’histoire de la publicité et transmettent quelques-uns des concepts les plus exceptionnels du graphisme international. L’exposition présente, entre autres, la célèbre création publicitaire datée de 1926, attribuable à Niklaus Stoecklin, graphiste de Bâle, pour les pastilles Wybert. On retrouve aussi la plus classique des plaques suisses en émail pour les briquettes de lignite Union de 1948, créée par Fritz Bühler et Ruodi Barth, scénographe au théâtre de Bâle. Ainsi que d’autres œuvres de graphistes renommés, datant de l’époque d’or des plaques publicitaires.

Les plaques en émail multicolores ont ponctué tels des symboles frappants, à partir de 1890 et jusqu’à leur déclin fonctionnel dans les années 1950, la grisaille des villes industrielles de ces époques. La publicité concernait déjà des domaines variés: éclairage, combustibles, café, soins pour le corps, bière, alcool, tabac, chocolat, aliments, etc. Il faut nommer la dame blanche, de Persil, de Henkel, dans le domaine de la publicité des détergents textiles ; elle s’est inscrite dans l’histoire. Vous en apprendrez davantage dans l’exposition et vous pourrez vous constituer une opinion personnelle sur cette plaque publicitaire unique.